GSF est un des leaders français de la propreté et de l’hygiène. En 2018, le groupe a déployé la campagne auprès de ses 34 000 collaborateurs. Après la diffusion des deux saisons de la série, Arnaud Gorius, RSSI du groupe, témoigne.
Le déploiement chez GSF
Entretien avec Arnaud Gorius,
RSSI chez GSF
« Le dispositif a reçu un très bel accueil de nos collaborateurs, les comportements ont changé et les relations avec la DSI ont pris une nouvelle dimension. »
Pourquoi la série animée ?
« Je cherchais un média qui marque les esprits. Les vidéos sont parfaites pour cela : les messages sont concis et le ton est léger. En découvrant la campagne Caribara, nous avons été séduits. Elle arbore un univers frais et coloré et surtout non culpabilisateur
vis-à-vis du collaborateur. De plus, elle joue sur les deux tableaux : vie personnelle et vie professionnelle. Le personnage principal, Gwendal l’espion, est proche de la réalité donc on peut s’identifier facilement. L’avantage de la série c’est qu’on a une histoire et on la suit : c’est un moteur pour avoir envie de voir la suite. »
Comment la série a t-elle été reçue ? Quels changements ?
« Les collaborateurs ont beaucoup apprécié le format. Ils ont remarqué le très bon niveau de création, de graphisme et de maîtrise du contenu. Ils aiment la clarté, le bruitage et la musique aussi. Ils ont trouvé le message très clair et pertinent avec une belle maîtrise dans la proposition. Des changements de comportement, c’est le moins qu’on puisse dire. Maintenant, ils sont tellement méfiants que quand ils reçoivent des formulaires de satisfaction d’entreprise, ils ne répondent même plus ! »
Quels sont les avantages d’un tel dispositif ?
« C’est simple : acheter la campagne, c’est grand maximum 3 mois entre l’idée et l’achat ou la livraison finale en version personnalisée. Donc je vois mal comment on peut faire mieux que ça : le gain de temps est énorme. De plus, c’est une offre de service. Le gros avantage est que Caribara est en capacité de fournir une offre de service, packagée et prête à être achetée et diffusée, c’est du bonheur, c’est le rêve. Je signe et hop je diffuse, c’est génial. Le sujet est maîtrisé, la campagne est agréable. C’est : soit on veut faire construire une maison, soit on en achète une et on pose les valises. »
Quel impact sur la DSI ?
« La série a contribué à donner une image très positive de la DSI. Je suis intervenu publiquement quand je suis arrivé. Je leur ai dit (aux collaborateurs) que j’avais besoin d’eux pour garantir la sécurité, qu’ils en étaient le relais.
Qu’ils allaient voir une série qui allait leur donner les directions à suivre. Cela a changé les relations entre les collaborateurs et moi, ils me demandaient des conseils de sécurité, ils ont développé une vraie culture de la sécurité et les statistiques du support informatique montraient qu’ils se faisaient de moins en moins piéger. »